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OSTEOPOROSE: nouveau médicament...

Ostéoporose et la lithiase rénale

5/04/2009
L'ostéoporose et la lithiase rénale (type de calculs rénaux) ont un point commun : une fuite excessive du phosphate sanguin dans les urines. Après la découverte en 2002 des 1ères mutations génétiques entraînant une perturbation du transport du phosphate, les équipes de Gérard Friedlander, Dominique Prié, en collaboration avec Bernard Grandchamp viennent d'identifier, chez des patients souffrant d'ostéoporose ou de calculs rénaux, trois nouvelles mutations d'un gène exprimé dans le rein. Les mutations observées par les chercheurs induisent une absorption inappropriée du phosphate par le rein et sa fuite exagérée dans les urines, via une hyperactivité de l'hormone parathyroïdienne. Ces résultats publiés dans l'édition du 11 septembre du New England Journal of Medicine devraient permettre de rechercher de nouveaux traitements visant à freiner l'action de cette hormone sur le rein.

En France, l'ostéoporose touche de 30 à 40 % des femmes ménopausées et jusqu'à 50 % de celles de plus de 75 ans. Cette maladie se traduit par une déminéralisation des os, dont l'expression clinique la plus fréquente est la fracture et les complications qu'elle entraîne.
La lithiase rénale concerne quant à elle une proportion de plus en plus élevée de la population dans les pays industrialisés. La maladie se traduit par la formation de calculs dans les reins et la survenue de crises douloureuses appelées "coliques néphrétiques". La forme la plus commune est la lithiase calcique dans laquelle les calculs sont constitués d'un agrégat d'oxalate de calcium ou de phosphate de calcium : elle représente près de 85% des cas en France.

Ces deux affections peuvent avoir une cause commune : une déficience du

transport du phosphate dans le rein. Alors qu'en temps normal le rein retient une partie du phosphate circulant dans le sang et rejette le reste dans les urines, on observe dans ces deux pathologies une fuite trop importante dans les urines associée à une baisse du phosphate sanguin. Dans l'ostéoporose, l'os constitué de phosphore et de calcium se déminéraliserait afin de compenser la baisse du phosphate dans le sang. Dans la lithiase rénale, c'est le surplus de phosphate qui précipiterait avec le calcium contenu dans les urines pour constituer des calculs. Bien que des études épidémiologiques suggèrent des prédispositions génétiques à la lithiase rénale ou à l'ostéoporose, les causes génétiques de ces affections sont encore mal connues.

L'équipe de Gérard Friedlander a entrepris il y a quelques années la recherche de ces causes génétiques et a identifié en 2002 les premières mutations entraînant une perturbation du transport du phosphate dans le rein. Cette découverte a modifié profondément le diagnostic chez les patients atteints de lithiase rénale ou d'ostéoporose. En présence d'une baisse de la concentration sanguine de phosphate, la recherche de mutations du transporteur rénal de phosphate est devenue aujourd'hui systématique et parfois élargie à une recherche génétique parmi d'autres membres de la famille.
Cependant, ces mutations n'étant retrouvées que chez certains patients, les chercheurs ont postulé qu'il y avait d'autres facteurs génétiques responsables de ces maladies.

Dans ces nouveaux travaux, 94 patients atteints d'ostéoporose ou de lithiase rénale et présentant tous une fuite de phosphate dans les urines ont été étudiés. Trois nouvelles mutations d'un gène, NHERF1, conduisant à une réabsorption inappropriée de phosphate par le rein, ont été mises en évidence chez 7 patients.
Information Presse Inserm"du 11 sept. 2008



Médicament homologué dans plus de 30 pays...

Le groupe pharmaceutique Novartis a reçu de l'Union européenne, l'homologation pour son médicament Aclasta, destiné au traitement de l'ostéoporose post-ménopausique. Cette homologation fait suite à celle accordée le 20 août 2007 par l'Agence fédérale américaine des médicaments (FDA) pour la vente aux Etats-Unis de l'Aclasta, sous le nom Reclast.

"Nous sommes très heureux d'avoir reçu l'accord de l'Union européenne, d'autant plus que celui-ci intervient peu de temps après l'approbation américaine", se réjouit Novartis dans un communiqué. "Cela démontre la confiance étendue dans Aclasta, qui propose une nouvelle manière de soigner l'ostéoporose", précisent les responsables de Novartis. Environ 200 millions de personnes dans

le monde souffrent d'ostéoporose, selon Novartis.
Aclasta est le premier traitement administré une fois par an sous forme de perfusion. Selon une étude clinique menée par Novartis, une perfusion annuelle d'Aclasta chez des patients atteint d'ostéoporose et souffrant d'une fracture de la hanche, réduit le risque d'une nouvelle fracture de 35%. La même étude indique que le risque de décès a été réduit de 28% avec l'Aclasta.
Ce médicament est à présent approuvé dans plus de 30 pays pour le traitement post-ménopausique et dans plus de 60 pays, dont les Etats-Unis, pour la maladie de Paget (maladie des os).
Source: Communiqué Novartis du 18 août 2007



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