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APNEES DU SOMMEIL

Le S.A.S, une maladie trop souvent méconnue

Le syndrome d’apnées du sommeil (S.A.S), est une affection qui est encore trop souvent méconnue. Cette maladie, qui frappe entre 3 et 5 % de la population française, constitue un réel problème de Santé publique, pour l’heure encore largement sous-estimé, tant par les professionnels de santé que par les pouvoirs publics. Le récent plan de Santé publique adopté par le gouvernement en août 2004 n’en fait aucune mention parmi la centaine d’objectifs qu’il retient à l’issue d’une large consultation nationale.

Un phénomène très répétitif
L’apnée (arrêt de la respiration pendant au moins 10 secondes) peut se reproduire plusieurs dizaines de fois par heure – voire plusieurs centaines de fois dans une même nuit - et affecter de façon importante, la qualité de sommeil du malade. Ces éveils, habituellement brefs, ne sont pas mémorisés.
Le patient ne se plaint pas de son sommeil. Il subit en journée les effets d’un sommeil fortement perturbé. Cette maladie, souvent non diagnostiquée de prime abord, voire sous diagnostiquée par les médecins traitants, présente notamment les symptômes suivants :
- un ronflement souvent particulièrement bruyant, qui se répète chaque nuit et qui dure toute la nuit ou presque toute la nuit
- une impression au réveil de ne pas s’être bien reposé et une tendance à s'endormir dans la journée dès que l'environnement n'est plus stimulant

- des endormissements qui se produisent presque systématiquement devant la télévision, en lisant, mais qui peuvent aussi survenir quelques secondes ou fraction de seconde au volant d’un véhicule en roulant
- une surcharge pondérale : la relation entre excédent de poids, ronflements et arrêts respiratoires au cours du sommeil, est très forte
- une hypertension artérielle
- des maux de tête
- des troubles de la mémoire et de l'attention
- des troubles du caractère à type d'irritabilité
- une baisse de la libido, c'est-à-dire un désintérêt sexuel
- une augmentation de la production d'urine au cours du sommeil (polyurie), avec le besoin d'aller aux toilettes une ou plusieurs fois par nuit.
Sur le long terme, l’apnée du sommeil a des répercussions sur le système cardio-vasculaire, dues à la fois aux éveils répétés et au manque d'oxygène pendant le sommeil, entraînant une hypertension artérielle.
Le risque d'infarctus et d'attaque cérébrale est ainsi plus élevé chez les personnes qui ont un syndrome d'apnées du sommeil. Le niveau d’oxygène dans le sang baisse et le coeur doit fournir un effort plus important.
Pour en savoir plus, http://www.apneedusommeil.net



L’observance sauve des vies

30/03/2012
Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) :
l’observance sauve des vies
Le Synalam et le SNADOM ont organisé le 29 mars 2012 avec le soutien de la Fédération Française des Associations et Amicales d’Insuffisants Respiratoires (FFAAIR)
les Rencontres sur le syndrome d’apnées du sommeil
au Conseil économique, social et environnemental.

Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est une affection fréquente qui touche entre 2 et 5 % de la population adulte. Ce sont ainsi 1 à 3 millions de personnes aujourd’hui en France qui souffrent de somnolence diurnes ou de ronflements nocturnes lié à un SAS.
Comme l'ont rappelé les Professeurs Jean-Louis PEPIN et Pierre PHILIP, le SAS est un facteur de morbidité et de mortalité accrue avec des répercussions économiques importantes essentiellement en rapport avec les accidents de la voie publique, l’hypertension artérielle et d’autres facteurs de risques ou maladies cardiovasculaires. Le traitement par Pression Positive Continue (PPC) est le traitement de référence.

Les Rencontres ont eu pour objet de faire valoir le rôle clé des prestataires de santé à domicile dans la bonne utilisation de sa PPC par le patient. Les PSAD assurent, en lien avec les prescripteurs, la formation du patient et accompagnent la maîtrise de son appareillage en l'aidant à respecter sa prescription. Une mauvaise observance est en effet synonyme de pertes de chance démontrées.

Les patients plébiscitent leur traitement et le rôle du prestataire de santé (enquête Synalam, SNADOM et FFAAIR)

"Nous avons reçu près de 500 réponses à notre enquête, ce qui montre la mobilisation des patients sur ce sujet" s'est félicité Alain MUREZ, le Président de la FFAAIR. Sur les 200 premières réponses analysées, il apparaît non seulement que l’utilisation de la PPC a nettement amélioré les conditions de vie des malades – en termes de fatigue, de tension artérielle et d’irritabilité notamment – mais que le prestataire de santé à domicile contribue, au-delà du suivi technique, au respect de la prescription par l’utilisation régulière de la PPC pour 84 % des patients.

Lorsque les patients rencontrent des difficultés à suivre leur traitement (39 % des patients), leur prestataire les aide à surmonter les difficultés rencontrées (85 % d’entre eux).


Le prestataire réussit par ailleurs à adapter le traitement en fonction de leurs contraintes pour 90 % des patients.

"Les patients sont prêts à la mise en place de machines rendant possible la télé-observance, à 69 % mais restent vigilants sur l'utilisation qui sera faite des données"
indique le président de la FFAAIR.
Sur le développement de la télé-observance, André TANTI, Vice président du CEPS, a quant à lui indiqué : "la volonté des pouvoirs publics de mettre en oeuvre la télé-observance en France est très claire ; nous allons y travailler dans les jours qui viennent".
Pour la première fois en France, une étude démontre l’impact médico économique de la prise en charge du SAS.

En France, selon cette étude réalisée par le cabinet JALMA, L'observance quotidienne moyenne des patients est de 6 heures, le meilleur niveau européen:

La modélisation proposée par l'étude permet de conclure que chaque million d’euros investi dans la PPC en termes de coût net (dépense pour l'assurance maladie diminuée des économies générées par exemple grâce des hospitalisations évitées), permet d’éviter environ 4 décès prématurés par an, soit un coût net de 230 000 euros par vie sauvée.

"Sur cette base, l'impact d'un gain d’observance par rapport au niveau actuel permettrait de générer des économies supplémentaires : le rapport « coût net par vie sauvée » passerait à environ 190 000 euros par décès prématuré évité, avec un gain d’observance de 30 minutes supplémentaires, et entre 120 000 et 150 000 euros par vie sauvée avec un gain d’une heure. " précise Jean-Marc AUBERT du Cabinet JALMA .

L’amélioration de l’observance est donc un réel enjeu pour optimiser conjointement l’efficacité médicale et l’efficience du traitement par PPC. La PPC est actuellement le seul dispositif médical concerné en France par ce principe de remboursement du patient en fonction d’un critère d’observance minimale. "C'est une véritable innovation et un facteur d'efficience" a souligné le Professeur PARAMELLE, Président du SNADOM.

Par cette journée, les prestataires de santé à domicile souhaitent contribuer au débat sur l'avenir de notre système de santé, en se positionnant clairement sur le champ de la médico-économie. "C'est par le renforcement des programmes d'éducation au malade et la télé observance que les PSAD pourront continuer à renforcer l'observance des patients, en lien avec les médecins et au bénéfice du système de santé dans son ensemble", conclut Olivier LEBOUCHE, Président du Synalam
Communiqué de presse Paris, le 29 mars 2012.



Apnées du Sommeil: Consultation, appareillage...



Dépistage: Comment savoir si l’on est atteint ?

Comment savoir si l’on est atteint du syndrome de l’apnée du sommeil ?
Le syndrome d’apnée du sommeil reçoit de plus en plus d’attention de la part de la communauté médicale. Pourtant son diagnostic au quotidien relève du véritable casse-tête.
Très souvent sa mise en évidence est liée à un accident du travail ou de la circulation.
Pour en savoir plus, http://www.apneedusommeil.net/depistage.php



L'Apnée du Sommeil est-elle une A.L.D

17/12/2008
"L'affaire de l'apnée du sommeil" a de nouveau été examinée devant la chambre sociale de la Cour d'Appel de Pau le 8 décembre dernier.
Une affaire qui oppose Jean-Pierre Dupuis, apnéique et président de l’association Stop Apnée du Sommeil 40 et la CPAM condamnée en première instance à rembourser les soins et l’appareillage afférant à cette maladie invalidante. Un jugement auquel la CPAM avait fait appel.
Lundi, la cour d’appel de Pau avait ordonné une expertise médicale plus précise. « Le tribunal a en effet demandé à l’expert de déterminer si cette affection nécessite un traitement prolongé et de décrire celui-ci » poursuit le malade, placé sous respirateur toutes les nuits. « L’expert devra enfin préciser si cette pathologie nécessite une thérapeutique coûteuse, et donner des éléments sur le traitement suivi et son coût ».

Pour sa part, le président de l’association qui ne se bat pas seulement pour son cas personnel, mais aussi pour ses adhérents a répété que « non traitée, l’apnée du sommeil peut entraîner des complications fatales pour le patient et dangereuses pour son environnement ».
Gravité qui a entraîné les autorités à assujettir le permis de conduire à un contrôle médical régulier, comme pour tous les autres malades. Parmi les conséquences de cette affection : l’altération brutale des fonctions cérébrales, l’endormissement au volant avec des répercussions sur le foie, la thyroïde… « Les dernières études médicales prouvent que l’apnée du sommeil multiplie par 2,6 les complications cardiovasculaires aiguës ».
SUD OUEST du 17 décembre 2008



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