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Le dextropropoxyphène

25/06/2009
Une alerte vient d'être lancée par l'Agence européenne du médicament, pour le retrait des produits qui contiennent du dextropropoxyphène, cette molécule, contenue dans le Di-antalvic, médicament antidouloiur bien connu, serait responsable de plusieurs décès par an.

Le dextropropoxyphène est un analgésique dérivé de la morphine, mais beaucoup moins puissant que cette dernière, il est commercialisé en association à des analgésiques comme le paracétamol (Di-antalvic) et permet de traiter les douleurs d'intensité plus ou moins forte.
Ce retrait du marché est motivé par le risque d'arrêt cardiaque susceptible de survenir en cas de surdosage; ce surdosage peut notamment se produire chez certaines personnes atteintes d'affection des reins, suite à une mauvaise élimination du médicament par exemple.
L'EMEA a rendu ce jeudi, un avis favorable pour un retrait progressif de ce médicament, du marché européen.
Rappelons que ce médicament est déjà interdit dans plusieurs pays de l'Union, estimant que le bénéfice était insuffisant au vu du risque en cas de surdosage.
Ce médicament aurait causé, environ 7 décès par an en France.

Et selon la revue Prescrire, le risque d'intoxication mortelle avait déjà motivé le retrait du marché en Suède et en Suisse dès 2005.
Fin 2006, le système néozélandais de pharmacovigilance a informé de 16 décès liés au

dextropropoxyphène notifiés en Nouvelle-Zélande.
En Angleterre et au Pays de Galles, les autorisations de mise sur le marché (AMM) des associations dextropropoxyphène et paracétamol ont été retirées fin 2007.
Aux USA, l'association de consommateurs Public Citizen avait présenté dès 2005, à la Food and Drug Administration une pétition, demandant le retrait des spécialités à base de dextropropoxyphène, au vu des conclusions du réseau Dawn (Drug abuse warning network), qui a recensé 2 110 décès accidentels liés au dextropropoxyphène entre 1981 et 1999.

Aujourd'hui, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a décidé de suivre cet avis et elle recommande aux professionnels de santé de ne plus prescrire des médicaments, tels que le Di-Antalvic, à de nouveaux patients.
Il est prévu un retrait définitif d'ici un an, pour laisser le temps de trouver des alternatives.
Les patients sont donc invités à contacter leur médecin, "sans urgence, par exemple dans le cadre d'un simple renouvellement de leur ordonnance, afin que leur traitement soit reconsidéré", a indiqué l'Afssaps.
"Il ne faut pas d'arrêt brutal, il faut que les patients sous traitement le terminent", indique Mme Bartoli, mais il n'y aura pas de nouvelles prescriptions.
On apprend par ailleurs, que malgré une commercialisation de plusieurs décennies, il n'a pa été prouvé que l'association dextropropoxyphène et paracétamol soit d'une plus gande efficacité que le paracétamol seul.
Les décès dus à cette association ne sont donc pas justifiables.



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